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Voyages volcaniques de Cécile et Jean-Luc

10 février 2008

Préparation du voyage en Equateur(Amérique du Sud)

              Il y a 10 ans déjà, nous partions effectuer un super voyage au Pérou. Nous nous étions promis de retourner en Amérique du Sud un jour. Eric et Valérie, deux routards rencontrés en Indonésie l'été dernier, nous ont poussés à aller en Equateur où les volcans sont magnifiques et dépassent les 5000 mètres d'altitude.

              Les billets d'avion pour la deuxième ville de l'Equateur, Guayaquil, ont été achetés en décembre dernier. C'est, en principe, la dernière fois que nous payons le tarif fort étant donné que nous ne pouvons voyager que pendant les vacances scolaires. A partir de juin 2009, ce sera la retraite et nous pourrons partir à tout moment n'importe où et à n'importe quelle date. Le rêve quoi!

              Les dates pour ce prochain voyage sont du 16 juillet (départ d'Orly) au 31 août (retour à Roissy). Nous avons acheté le Guide "Le Petit Futé" (pas terrible) et le "Lonely Planet" (pas mal du tout). Mais ma fille Sandrine m'a offert pour Noël un bouquin écrit en anglais: "Ecuador, the bradt climbing and hiking guide" de Rob Racuowiecki et Mark Thurber. L'ascension de tous ces gros volcans y est décrite dans les détails.

             Etant donné l'état de notre matériel que l'on traîne depuis des années, on a décidé de renouveler celui-ci en rachetant des duvets de qualité nous permettant de dormir à des températures largement négatives (-17 °C) ainsi que des sacs à dos d'alpinistes plus confortables que nos vieux sacs à dos de l'armée mais qui ont l'avantage de ne pas trop attirer l'attention.

              Enfin, il faut être physiquement aptes et nous nous entraînons chaque jour ou presque. Cécile a accepté d'être inscrite à mon club de triathlon d'Autun pour gagner en souffle en pratiquant la natation. Pour ma part, je fais une dizaine de kilomètres par semaine de natation en suivant un programme serré grâce à Emmanuel Duthoit, notre entraîneur, une ou deux sorties avec le vélo de route et du VTT. Quant à la course à pied, je suis bloqué depuis plusieurs mois par une blessure au pied gauche ainsi qu'au niveau de l'articulation du genou que je traine de façon chronique. C'est mon point d'inquiétude pour les mois à venir... A surveiller!

             Et puis, il y a aussi le problème de la langue: l'espagnol! Je parle anglais, je me débrouille en allemand, on a des rudiments en arabe et en indonésien, quelques mots en cambodgien... Cécile a fait espagol en LV2 au lycée et je compte sur elle comme il y a 10 ans au Pérou. Il me reste bien sûr quelques souvenirs, mais je m'étais promis de m'y mettre à fond à l'occasion d'un prochain voyage en Amérique du Sud. Je vois les semaines et les mois passer sans avoir vraiment commencé le moindre effort dans ce domaine!

             Il faut dire que, jusqu'à ce jour, on n'a pas fini d'exploiter le voyage en Indonésie de 2007. Cécile vient de finir le montage des films et moi je n'ai pas terminé de mettre au propre le texte et les photos du journal de bord!!

             J'aimerais en finir avec l'Indonésie et me plonger à fond dans la préparation de cette nouvelle aventure, cette fois en Equateur, où on mèlera volcanisme, découverte de la société équatorienne, séjour dans la forêt amazonienne, civilisation inca, déplacements en bus, ascensions sur glacier, etc...

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11 décembre 2007

10 volcans indonésiens 2007

5 octobre 2007

Volcans indonésiens 2007


Volcans indonésiens 2007
Vidéo envoyée par mounyetpapyluc

Un petit aperçu de notre périple sur quelques volcans indonésiens

3 septembre 2007

DE RETOUR A AUTUN ( 2 septembre )

    Une dernière information sur le voyage de retour depuis Djakarta.
    La dernière nuit est assez bruyante à cause d'Indonésiens parlant très fort, sans complexe, comme s'ils étaient seuls. Le meilleur est atteint quand la mosquée voisine se met à chanter. On a l'impression que le haut-parleur se trouve dans le hall de l'hotel, juste devant notre porte... Super....... Un dernier souvenir de ce pays musulman!

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    En bejaj nous  gagnons la gare d'où un bus nous  amène en moins d'une heure à l'aéroport. Le vol d'Ethiad est prévu à 15 h 25, mais l'avion n'est pas encore arrivé! Attente... Impatience contenue!! On a l'habitude.
On quitte l'Indonésie avec 1 h 30 de retard.

    On est en pleine nuit quand on arrive à Abou Dhabi. Comme à l'aller, on change d'avion et de compagnie aérienne puisque l'on embarque sur Gulf Air. Là aussi, l'avion part avec du retard. Une heure de voyage entre Abou Dhabi et Bahrain, juste le temps de manger le contenu d'un petit repas servi dans une boîte en carton, en restant attachés sur nos sièges tellement l'avion est secoué par des turbulences.

    A Bahrain, nous devons représenter nos billets électroniques pour obtenir de nouvelles cartes d'embarquement. Là, surprise! Il n'y a plus de places pour nous, ainsi que pour 3 autres couples de Français. Enfin, plus de places en classe "Economic", mais il y en a en classe "Business". Gulf Air pratique couramment le "surbooking".
    Bref, après quelques minutes d'inquiétude, on se trouve gagnant sur toute la ligne! On nous offre, à 30 minutes du départ, des places en "Business". Nous voilà donc, avec nos habits de routard, en chaussures de montagne, dans un salon-salle d'attente tout confort, verres de champagne en main et sandwiches de qualité à profusion. Mince, dommage qu'on ait mangé dans l'avion précédent!
    Alors que tous les gens en classe "Economic" sont déjà dans l'avion depuis longtemps, serrés comme des sardines, nous, on se présente comme des Princes, au dernier moment, on monte une passerelle protégée de vitres (des fois qu'on prenne froid ou qu'il pleuve...) et on se fait installer par des hôtesses, à nos petits soins, dans des fauteuils super confortables qui peuvent s'allonger complètement en lit. Divin!!! Surtout après tout ce que l'on a subi au cours de ce voyage.

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    On passe sur la suite, les boissons, les repas, les petites patisseries servies chaudes avec des pinces, et ce plaisir de voyager en avion les jambes étendues. On en rêve encore!

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    8 heures du matin à Roissy. Un tumulte monstre pour récupérer les bagages.
3 heures après l'atterrissage nous atteignons la gare de Lyon. Le TGV pour Autun est à 18 heures.

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    Nous passons la journée à Paris que nous parcourons à pied: Jardin des Plantes, Jussieu, Boulevard St Michel jusqu'au Lycée St Louis et l'Institut Océanographique souvenirs de jeunesse des années 60 et de mai 68 avec "sous les pavés, la plage..." (C'est vrai, je n'ai pas lancé de pavés! je ne venais faire que des photos!).
    Que l'Indonésie semble proche et lointaine à la fois. Nous sommes brutalement dans un autre monde.
Et on continue, toujours à pied; Fontaine St Michel, Notre Dame, la Tour St Jacques . Nous regagnons la gare de Lyon en suivant les quais de la Seine. Nous fouillons quelques livres des bouquinistes.

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    20 h 30, nous retrouvons Autun, notre maison, son calme.... Une nuit sans un seul bruit? Si, çà existe!

    Il va falloir retourner en Indonésie! On croyait avoir dépensé toutes nos Roupies. On s'est même un peu privé sur la fin pour ne pas tirer encore de l'argent. On vient de retrouver 1 200 000 Roupies!!! La cata! Qu'en faire? C'est l'équivalent de 110 euros environ et personne n'en veut dans les banques ici!
Il faut donc retourner là bas! Mais c'est prévu de toute façon. Nous ne connaissons pas Sumatra ni la Sulawezi. Ces destinations sont dans nos têtes. Pas pour tout de suite cependant!
Prochain projet: l'Equateur... C'est du moins une éventualité.

    En attendant si quelqu'un veut des Roupies.....????

Ah! Encore un dernier mot. Que ceux qui veulent perdre un peu de poids s'engagent dans un voyage comme celui que l'on vient de faire. Cécile a perdu 5 kilos et Jean-Luc 7!!!!

30 août 2007

RETOUR A JAKARTA ( 30 aout )

    Depuis Yogyagarta, nous prenons un train pour Tasikmalaya, petite ville située au pied du volcan Galungung, dont la dernière éruption date de 1982. Nuit passée dans une chambre affreuse sentant le moisi. On chartérise un bémo avec l'aide d'un vieux de 62 ans, presque notre âge...., qui va se montrer un peu roublard. Mais on réussit à monter au cratère qui se trouve dans un cadre magnifique. On descend au fond de ce cratere où est retenu un lac tranquille avec ses deux ilots. Très belles images, du moins on l'espère.

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    Le soir même nous gagnons Garut en bus. Celui-ci met un temps fou pour faire la distance de 60 km environ en s'arrêtant sans cesse pour essayer de prendre des passagers. Nouvelle nuit dans une chambre assez pourrie, mais pour 3 euros que peut-on espérer....

    On se débrouille le lendemain avec des bémos pour gagner la zone à solfatares de Kamojang. Sur la route on aperçoit notre vieux copain, le volcan Papandayan qui, comme il y a 3 ans continue à fumer de son mieux. Nous ne pensions pas le revoir un jour... Il est l'un de nos meilleurs souvenirs.

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    Nous atteignons à pied la zone à solfatares en pleine forêt vierge ce qui change de ce que l'on a pu voir en Islande ou aux USA. Certains jets de vapeur sont réelement siderants et le bruit est assourdissant. Une belle balade dans un cadre exceptionnel et sous un ciel radieux. Cette visite sera la dernière de notre voyage volcanique en Indonésie.

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    Redescente dans un bémo pourri rempli de planches hérissées de clous rouillés...

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    L'après midi un bus qui a mis une heure à quitter la ville tellement il èspérait remplir ses sièges, nous amène jusqu'à Bandung où nous trouvons une chambre à la nuit tombée à l'endroit même où nous avions dormi il y a 3 ans.

    Ce matin, jeudi 30 aout, nous  passons la matinée à parcourir l'immense marché de Bandung,

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et un train nous  amène jusqu'à Djakarta où nous sommes ce soir. Le train devait mettre 3 heures pour faire la distance Bandung-Djakarta. Il en mettra en réalite 4 h 30... On est un peu lassé de ces durées de voyage dont on ne voit jamais la fin et des "Hello Mister" lancés sans cesse à tue tête dès que les Indonésiens apercoivent un Blanc...

    Nous sommes ravis de ce nouveau voyage, mais comme d'habitude, nous sommes aussi contents de rentrer. Pour nous occuper pendant les temps d'attente, nous avons établi la liste de tout ce que nous prévoyons de faire à Autun. C'est assez impressionnant........

 

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27 août 2007

Toujours de YOGYAKARTA ( 27 aout )

    Dans une heure nous serons dans un train 1ere classe pour rejoindre une petite ville pas loin du dernier volcan que nous allons gravir, le Galungung.

    Samedi 25, après un moment passé sur internet, nous partons en bus comme d'habitude pour aller tremper nos pieds sur la plage de Parangtritis, lieu très prisé des Yogyakartais. Sur la plage il y a de nombreuses carioles à cheval pour faire des promenades sur cette longue langue de sable gris. Nous nous promenons à pied et sommes souvent solicités pour acheter des babioles... Puis c'est le retour en bus, qui est un peu épique car nous nous perdons dans la ville!!

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    Dimanche 26  à 7h du matin, nous partons en voiture particulière pour le plateu de Dieng. 3 heures de route dans un beau paysage, surtout à la fin. Beaucoup de cultures de pommes de terre et de choux cultivées en terrasses. Le moment le mieux de la visite est quand nous découvrons ce magnifique cratère avec un lac de boue au fond.   

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des fumerolles dans tous les coins, et cette odeur de soufre que nous aimons tant.... C'est super!

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25 août 2007

DE YOGYAKARTA ( 25 aout )

    Depuis Ubud à Bali, encore beaucoup de chemin parcouru.
    Nous quittons Ubud dans un bus de Perama dans lequel voyagent habituellement les touristes, à travers la montagne, sous la pluie et dans le brouillard pour retrouver le soleil à Lovina Beach. En bus public, nous suivons toute la côte nord de Bali, moi accroché à la portiere du bus car le vehicule est rempli à craquer. On  gagne ainsi Gelimanuk où on passe notre derniere nuit à Bali.

    Le lendemain, lundi 20, en bemo, nous  revenons en arrière, pour faire une super plongée au large de Bali, sur une île. On a rarement vu des fonds aussi fabuleux, avec de magnifiques coraux et surtout des poissons multicolores certains de taille non négligeable et n'ayant pas peur de nous. C'est "le Monde du Silence" du Commandant Cousteau. On repart des images de fonds sous-marins plein la tête. Merveilleux!!

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    Le soir même, nous retrouvons Java et le lendemain un train un peu poussif nous amène jusqu'à Malang. Ce voyage au milieu de la population indonesienne avec ses vendeurs et ses mendiants qui passent entre les sieges, a duré une dizaine d'heures. A Malang, nous organisons l'ascension du volcan Semeru que nous n'avions pas eu l'occaion de faire il y a 3 ans.

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    Mercredi 22  commence la première étape de cette expédition. D'abord en véhicule tout terrain nous gravissons les premières pentes du volcan qu'on voit envoyer des panaches de cendre haut dans le ciel par intervalles de temps assez reguliers. Nous sommes pressés d'y être. Arrivée au village de Rani Pane, après avoir suivi des précipices impressionnants et être passé sur un pont de fortune constitué de simples planches au-dessus du vide.... Des sueurs froides quand on y repense.

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    De là, la marche  commence avec un guide et deux porteurs. Grimpée d'abord dans la forêt tropicale humide avec plein de fougères arborescentes. Vers 11h 30 nous atteignons un lac où nous  mangeons.

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Le debut d'apres midi est consacré à gagner le pied du cône volcanique. Mais là, le volcan se montre moins actif et n'expulse ses cendres que toutes les heures.  On passe la fin de journée observer l'animal souffler de temps à autre puis c'est le repas du soir a la lueur d'un feu de bois a l'interieur d'une cabane avec les  porteurs et le guide.  On dort sous la tente au pied de  " la bête".

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    Réveil à 1 h du matin, depart à 2 heures à la lampe élèctrique. La montée commence trés raide dès le départ à travers la forêt. Puis, c'est l'ascension proprement dite du cône de cendres et de blocs. La montée s'avere particulièrement rude car les pieds glissent et il n'y a aucun point d'acrochage réel à part quelques blocs. Il faut parfois marcher à 4 pattes. Je lache Cécile et le guide pour arriver à temps au sommet en même temps que le lever du soleil. Spectacle fabuleux avec des couleurs splendides. Quand Cécile arrive, sans le guide qui  préfère rester à l'abri, le volcan n'a pas encore craché. Il se montre capricieux!! Mais plus les espaces sont longs entre 2 éruptions, plus c'est dangereux. Le danger est réel à en juger les traces sur le terrain et le nombre de plaques commemoratives de gens qui sont morts ici. Du coup on enfile nos casques, protection derisoire mais passablement rassurante, dans un tel lieu.

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    A 2 reprises le volcan crache ses cendres au-dessus de nos têtes, mais sans risques pour nous. Puis, c'est  la redescente dans les blocs et les cendres, à fond la caisse.

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    Retour au campement, redescente vers le lac et dans l'apres midi, aprés 21 km de marche nous  retrouvons le 4x4 au village de Rani Pane.

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    Le soir même celle-ci nous descend à Malang où nous essayons de récupérer de la fatigue physique mais surtout du manque de sommeil.

   Le lendemain, vendredi 24, un vehicule, genre minibus avec 7 personnes à bord, mais trés confortable, avec air conditionné, nous amene de Malang à Yogyakarta. Le voyage  dure 8 heures. Le chauffeur roule comme un fou, doublant à droite, à gauche, de tous les côtés sans prevenir et klaxonnant tout le temps. On a cru mourir 100 fois. Mais quelle dextérité. On serait incapable de conduire de cette facon.

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    Nous voici maintenant dans une ville que nous connaissons dejà, au pied du volcan Merapi qui fumait tranquillement hier soir. Prochain objectif, le volcan Galungung, au sud de Bandung. Nos billets de train sont en poche pour quitter Yogya lundi prochain.

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    Un peu de repos ici bien que demain on aille faire un tour du côté du Plateau de Dieng voir quelques activités fumerolliennes et boueuses.

18 août 2007

DEPUIS UBUD A BALI ( 18 aout )

    Depuis Maumere la route est très longue. Voiture, bus, ferries vont se succeder.

    D' abord, nous faisons Maumere-Ende en èspérant attraper un bâteau qui est sensé partir pour Bima, sur Sumbawa, le dimanche 12 aout. La voiture qui nous y conduit fait office de bus et s'arrête partout.

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    Nous sommes serrés comme ce n'est pas possible à l'arrière de la voiture, sans pouvoir bouger les jambes. Avec tous ces arrêts, on arrive trop tard aux bureaux de la compagnie de bâteau. De toute facon, on a compris, en indonesien, car personne ne parle anglais dans le coin, que ce bâteau n'existait pas... Vite nous  enfourchons des motos pour choper un bus afin filer le soir même sur Bajawa. Là encore c'est épique, avec des dizaines de gens empilés dans et sur le bus! Ceux qui sont sur le toit se glissent comme des lézards sur les parois exterieures du bus dès que des flics sont annoncés. Et on ne parle pas de ceux qui vomissent, fument, rotent... On met 5 heures pour faire 130 kilometres.

Soir_e___Bajawa

    Après une nuit rapide a Bajawa, nous  repartons dès le lendemain en bus pour Labuhan Bajo en passant par Ruteng. Encore une journee entière au milieu des Indonésiens et leurs moyens de transport.

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    On passe les détails, mais ces instants resteront mémorables... et on ne sera pas au bout de nos surprises. C'est morts de fatigue qu'on s'écroule dans un losmen que l'on connait à L. Bajo, le "Matahari" (qui veut dire "soleil" en indonésien).

    Le jour suivant est une journée de repos. On a donc traversé tout Florès depuis Larantuka jusqu'à L. Bajo. Une sacrée distance dans ce pays montagneux!

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    On profite de cette journée pour partir en bâteau afin d'aller faire de la plongée sur des récifs coralliens. Superbe endroit avec de gros poissons multicolores qui nous frolent et ne nous craignent absolument pas.

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    Mardi 14 aout, nous embarquons sur le ferry en direction de Sapé, sur l'île de Sumbawa. Objectif: l'ascension du volcan Tambora. 8 heures de traversée et arrivée à Sapé en fin de journée.

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    A la nuit tombée, nous sommes à Bima. C'est là qu'on apprend que personne ici ne s'engage à monter sur le Tambora car ce serait dangereux à cause des risques importants de malaria. De plus, il faut 7 heures d'une route très difficile pour atteindre la base du volcan. Ici toutes les routes sont defoncées et presque impraticables. On nous dit que ce serait de la ville de Sumbawa Besar qu'il serait plus facile d'accéder au Tambora.

    Du coup, le lendemain, nous filons sur Sumbawa Besar. "Filer" est un bien grand mot, car nous allons mettre 10 heures pour faire entre 200 et 250 km dans des conditions inimaginables. Le bus de 25 places contient 34 adultes et 10 enfants, plus ceux sur le toit sur une pile de bagages.

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    Le bus se balance dans les virages, des gens vomissent, certains les uns sur les autres. Cela sent si mauvais, à l'avant du bus surtout, que le chauffeur conduit d'une main, l'autre tenant un pull qu'il applique sur le visage. Le gosse qui vomit est plongé par sa maman dans la mer dont on suit le rivage depuis un moment. Un détail supplementaire, le chauffeur a installé une personne entre lui et sa propre portière... Bref, on arrive quand même vivants à Sumbawa Besar...

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    On apprend sur place, qu'ici, on aura aucun renseignement pour l'ascension du Tambora. Il faut aller dans une ville où l'on est passé en début de journée, pas loin de Bima, mais à 7 heures de route d ici!! Inutile de dire  qu'on ne refera pas le chemin inverse... Il faut donc renoncer à l'ascension du Tambora. On décide de consacrer les jours en plus à éffectuer la visite de 2 volcans à Java, qui eux sont bien actifs, alors que le Tambora ne presente pour l'instant qu'un simple cratère, mais bien sûr quel cratère...!

    Ce sera pour une autre fois, peut-être, mais c'est cela aussi les informations en Indonesie... On répond  n'importe quoi, mais il ne faut surtout pas avoir l'air de ne pas savoir!

    On se contentera d'aller voir le Tambora depuis la côte, le lendemain matin. Pour faire 20 km, on mettra 1 heure... Cela donne une idée de l'état des routes. Belle journée cependant en marchant le long d'une plage déserte face au volcan Tambora dont on imagine l'éruption de 1815.

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    Retour plus rapide en moto par des pistes permettant d'éviter la route goudronnée parsemée de trous.

    Vendredi 17 aout, donc hier, nous croyons réaliser un voyage confortable et sans histoire à bord d'un beau bus climatisé. Départ de Sumbawa Besar à 21 h et arrivée prévue à Bali, au port de Padangbai, à 12 h. Super, tout le monde est content... Sauf que... ici rien ne se passe comme prévu...

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    Au début tout va bien. Vers minuit, on est sur le ferry entre  l'île de Sumbawa et celle de Lombok. Là, on  croit un instant que le ferry allait chavirer tellement la houle et le vent sont forts. On est prêt à sauter à l'eau. Impressionnant en pleine nuit...

    Puis, à Mataram, capitale de Lombok, le bus  stoppe vers 3 h du matin. Tous les gens sortent sauf nous et 2 jeunes Indonésiens. On reste à essayer de dormir dans le bus. A 6 heures du matin, on apprend que le bus ne repartira qu'à 10 h avec de nouveaux passagers... Encore de quoi nous mettre de bonne humeur. Mais c'est un pays où il faut garder son calme quelles que soient les circonstances.

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    Finalement, nous arrivons à 19 h au lieu de 12 h, à destination, mais nous arrivons...!!!

    Ce matin, samedi 18, la journée commence au poste de police de Padangbai. En effet, je règle le compte de celui qui nous avait vendu les billets de bus pour L. Bajo le double de leur valeur. Il ne pensait sûrement pas que j'allais revenir et l'amener devant les flics. L'affaire va durer plus d'une heure, en anglais et en indonésien. Faible compensation, on nous paye les billets de bus pour Ubud où nous sommes ce soir.

    On se repose un peu, faisons des achats de souvenirs avant de reprendre la route demain pour l'ouest de Bali.

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10 août 2007

DE MAUMERE ( 10 aout )

    Depuis Bajawa, beaucoup de chemin a été parcouru.

    Nous montons au volcan Iniélika avec d'autres Français rencontrés sur la route et que nous retrouvons au hasard des déplacements. C'est ainsi que nous voyagerons pendant 10 jours avec Eric et Valerie un jeune couple de 30 ans, l'âge de nos enfants et qui partage le même sens du voyage, des sportifs coureurs à pied qui grimpent au même rythme que moi les pentes des montagnes.

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    Après l'Inielika, volcan avec des lacs colorés et où Cécile et Eric se sont fait piquer à la tête par de gros frelons belliqueux, nous gravissons l'un des plus haut sommet de l'île, l'Inierie. La pente excessivement raide  dégoûte Cécile d'autant que le sommet est encombré de nuages à l'arrivée. Mais on a le temps d'apercevoir le fond du cratère.

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    Entre temps, nous avons visité des villages traditionnels perdus en pleine forêt et où notre arrivée faisait peur aux tout petits enfants qui n'avaient sans doute jamais vu de Blancs...

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    Des heures de bus plus tard, nous arrivons en moto dans un village perdu où nous logeons chez l'habitant.

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    C'est aussi la révolution pour tous de voir des étrangers dormir chez eux. Accueil exceptionnel chez des gens sans moyens financiers et égorgeant un poulet devant nous, se mettant en quatre pour nous faire plaisir. Des heures exceptionnelles pour nous.

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    Le lendemain, dans la nuit, je pars seul à la lampe électrique accompagné de guides, pour gravir l'Ebulobo, un super volcan, dangereux, car en activité permanente. Pente super raide à flanc de cône, pas de chemin ou presque. C'est pourquoi Cécile a préfèré ne pas y aller. La haut le spectacle est fabuleux. Le volcan fume abondamment et les Indonesiens ne sont pas rassurés. Des moments sensas.

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    Des heures de bus plus tard, nous arrivons à Ende où nous gravissons le volcan actif de bord de mer Iya. Montée très raide, en plein soleil cette fois, mais à l'arrivée un cratère magnifique, fumant à souhait mais où il faut être prudent à cause des fissures par lesquelles des vapeurs toxiques peuvent s'échapper.

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    On passe sur les visites d'autres villages traditionnels, mais on fait des kilomètres à pied chaque jour avec Eric et Valerie. Souvenir quand même de ce retour vers Ende dans un camion au milieu des vaches...

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    Des heures de bus plus tard...........encore et encore.... nous arrivons à Moni, point de départ pour le volcan Kelimutu, l'un des plus beaux et facile d'accès de Flores. Nous assistons à un magnifique lever de soleil sur les 3 lacs de couleurs différentes. Seul, je pars faire le tour des cratères. Encore des souvenirs impérissables. Nous redescendons à pied à Moni soit 14 kilomètres. Visite encore de villages perdus dans la forêt.

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    Encore des heures de bus plus tard, on  atteind enfin Maumere, presque le point extrême-est de notre voyage. De là on  rejoint une plage comme on en rêve en regardant des cartes postales des pays tropicaux. On va dormir dans une paillotte, les pieds dans l'eau.. Attention aux tsunamis... mais on n'y pense pas.

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    Journée de balade en bâteau sur les îles en face ou l'on plonge sur des récifs de coraux multicolores, avec sa faune incroyable de richesse. Pique-nique d'un mie-goreng sur une plage déserte et retour sur une mer passablement agitée qui fait que l'on va débarquer un peu secoué et complètement trempé.

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    Le lendemain, on  gravi le volcan qui fume juste au dessus de notre tête, l'Egon. Cécile n'a pas voulu y monter, préférant les douceurs du bord de mer. Je grimpe donc avec Eric et Valerie et 2 guides qui sont plus fatigués que nous. Le cratère est actif car le volcan est sous tension. Des jets de vapeur ronflent comme un moteur à réaction d'avion, des dépôts de soufre partout, la vraie odeur de nos vacances. Mais il faut prendre garde aux retours de vapeurs qui se rabattent sans prévenir.

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    Enfin, aujourd'hui même nous quittons définitivement Eric et Valerie et nous partons toujours plus vers l'est voir le volcan Lewotobi Laki Laki. Nous ne le gravissons pas car la logistique est complexe. Aucun Indonesien rencontré sur place n'ose y monter car ils en ont peur. Et puis, il faut songer à faire demi tour et c'est là que notre chemin le plus à l'est s'arrête.

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    Ce soir, nous sommes de retour à Maumere et nous essayons de regagner Sumbawa pour faire l'ascension du Tambora.

29 juillet 2007

DEPUIS BAJAWA ( 31 juillet )

 

    Après Bali, nous  traversons tout Lombok. Là, nous tombons sur des arnaqueurs à Mattamar qui nous font croire qu'en payant un peu plus, on profitera d'un fery "fast boat" qui nous fera gagner 5 heures. On est dans le doute et on se laisse prendre. Ce sont des futés!! Nous  roulons toute la nuit, en bus, à travers Sumbawa.

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     A Sape nous devons attendre le ferry pour Flores pendant près de 24 heures dans un trou pourri où il n'y a rien à faire. Nous sommes des bêtes curieuses pour la population. Nous nous retrouvons à plusieurs Français et nous nous serrons les coudes. Depuis, on se retrouve souvent sur la route et faisons des parties de chemin ensemble. Nous avons presque les mêmes aventures à nous raconter.

    A Labuhan Bajo, le coin est super beau et l'accueil plus sympa qu'a Sumbawa.

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    Nous partons sur l'île de Rinca voir ces fameux énormes varans de 3 mètres de long. Extraordinaire. Retour en bâteau pendant 2 h30 et plongée sur  les récifs de coraux au milieu de poissons multicolores.

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    Le jour suivant, nous  reprenons la route dans ces bus qui roulent à 30 km/h sur des routes de montagnes tortueuses a souhait, dans des forêts tropicales profondes ou au-dessus de rizières en terrasses, alors que la musique est à fond dans les enceintes... Aïe, les oreilles!!

    A Ruteng, on a du mal a trouver un losmen pour dormir. Nous partons en bemo voir des rizières en toile d'araignée et des petits villages.

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    Souvenir de l'accueil reçu dans une école où il faut serrer 10 mains à la fois et où le grand plaisir des gosses est de me caresser les poils des bras...

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    A nouveau 5 heures de bus pour faire 130 km et arriver à Bajawa où nous sommes ce soir. La magnifique silhouette du volcan Inierie se dresse dans le paysage. On va le gravir d'ici peu après avoir fait la visite du cratère Inielika et les sources chaudes non loin de la.

    Sinon on a du mal à ingérer la nourriture trop épicée des Indonésiens....

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Voyages volcaniques de Cécile et Jean-Luc
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